Il s’agit de toute action, attitude ou pensée délibérée qui s’oppose à Dieu.
On pense souvent au péché comme un acte évident, comme le meurtre, l’adultère ou le vol. Mais le péché comprend aussi des méfaits beaucoup plus subtils et qui ne sont, par moments, pas visibles, comme l’orgueil, l’envie, l’amertume.
Ces péchés que l’on peut qualifier «du cœur» creusent un trou dans l’âme de l’individu tant qu’il les autorise à vivre à l’intérieur. Le péché peut être
- soit quelque chose que l’on n’aurait pas dû faire, mais qu’on a fait
- soit quelque chose que l’on aurait dû faire, mais que l’on n’a pas fait (péché d’omission).
Si vous lisez la Bible d’un bout à l’autre, vous comprendrez deux vérités à propos de Dieu [[escape]]:[[/escape]]
Dieu aime les hommes et Il déteste le péché.
Le problème, c’est que tout le monde naît avec une nature pécheresse et pèche immanquablement dans sa vie.
«Tous ont péché et sont privés de la glorieuse présence de Dieu» (Romains 3 v.23).
Le péché, qu’il soit petit ou gros, éloigne tout individu de Dieu, de la même manière.
Le fait de considérer le péché simplement comme une infraction aux règles est une vision trop simpliste.
Pécher, c’est briser le cœur de Dieu.
Imaginez la réaction de parents dont l’enfant unique vole toutes leurs économies et part à l’autre bout du monde. Il est certain qu’ils seraient contrariés, car leur fils a enfreint les règles de convenance, mais cette colère ne serait rien par rapport à la blessure due à la trahison et à l’égoïsme de celui qui est leur propre chair et leur propre sang. Il en est de même lorsque l’homme pèche contre Dieu.
Et Dieu ne peut ignorer le péché, parce qu’Il est parfaitement sain et pur. S’Il essayait de détourner les yeux, Il ne serait plus qui Il est.
Une analogie peut aider à le saisir. Le péché s’applique à l’être humain comme le principe de l’eau salée à la mer où comme la morsure d’une vipère est mortelle. Ainsi comme le sel rend l’eau de mer impropre à la consommation ainsi le péché éloigne les hommes de Dieu.
Mais Dieu n’a pas laissé les choses en l’état.
[[escape]]«[[/escape]] En ceci Dieu prouve son amour envers nous: Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs [[escape]]»[[/escape]] (Romains 5 v.8).
Pourquoi Jésus a-t-Il donc dû mourir pour nos péchés [[escape]]?[[/escape]]
Une coutume datant de l’Ancien Testament aide à comprendre pourquoi le sacrifice de Jésus sur la croix sauve les hommes du péché. Dans l’Israël ancien existait un concept de parent rédempteur.
Supposons par exemple que quelqu’un était très endetté et ne pouvait rembourser ses dettes. La loi permettait que cette personne soit vendue comme esclave jusqu’au paiement de la dette. Mais si la personne asservie avait un proche qui pouvait agir en tant que parent rédempteur, elle pouvait alors être libérée si le parent rédempteur payait la dette. Pour être parent rédempteur, il fallait être lié par le sang, être libre, accepter de rembourser et être capable de le faire.
Jésus est le parent rédempteur de l’humanité.
Les hommes ont contracté une dette de péché qu’ils ne pourront jamais rembourser eux-mêmes, même pas sur des millions d’années.
Mais une seule personne dans toute l’Histoire est en mesure d’être le parent rédempteur de l’humanité: Jésus-Christ. Lui seul remplit les 3 conditions [[escape]]:[[/escape]]
- Il est Dieu mais Il est aussi un «proche», car Il s’est fait homme en venant dans le monde.
- Jésus est libre: Il est la seule personne qui n’ait jamais péché.
- Jésus a donné librement sa vie sur la croix pour chacun de ceux qui croient en Lui.
Le parent rédempteur de l’Israël ancien payait une dette financière afin de libérer un proche de l’esclavage, mais le châtiment du péché n’est pas un châtiment financier, c’est une question de vie et de mort. Pour cette raison, Jésus a dû en payer le prix de sa propre vie pour toutes les vies humaines.